Comme souvent, les débats politiques à Marseille sont vifs et passionnés. L’invective, l’outrance et la caricature y prennent hélas aujourd’hui beaucoup trop de place et décrédibilisent la parole politique.
Ne laissons pas la défiance et la suspicion s’installer, terreau fertile aux thèses du Front National qui se prend à rêver d’être l’arbitre du Conseil Municipal en mars prochain.
Ce serait un drame pour Marseille qui y perdrait sa fierté.
Ce serait un drame pour les Marseillais qui attendent légitimement le rebond.
Alors que la fin des primaires citoyennes sonne le début de la campagne municipale, la surenchère ne doit plus être la règle des échanges entre personnalités politiques.
J’appelle donc les élus et les futurs candidats à des gestes et des discours d’apaisement et de responsabilité. Le débat légitime de la campagne municipale a une limite : le souci de réconciliation des Marseillais.
Communiqué de Marie-Arlette Carlotti après la séance du conseil communautaire MPM du vendredi 25 octobre 2013.