Une page se tourne, celle du guérinisme, un système éculé, à bout de souffle, basé sur le piston et sur les petits arrangements entre amis.
Ce sont les électeurs qui ont fait le travail à la place des élus, de tous ceux qui n’ont pas eu le courage de lui dire NON.
Longtemps, je me suis sentie bien seule au Conseil général des Bouches-du-Rhône.
Jean-Noël Guérini a en toute impunité brouillé et sali l’image du PS.
Il part en donnant les clés de l’institution à la droite et en permettant aux élus du FN de s’implanter sur nos territoires.
Pourtant, la majorité de gauche au Conseil général des Bouches-du-Rhône peut être fière de ses politiques publiques : un département moteur de l’économie locale par ses nombreux investissements, des collèges flambants neufs, une politique de solidarité déterminée…
L’opposition de gauche empêchera que les méthodes clientélistes se pérennisent et veillera à protéger les citoyens des Bouches-du-Rhône.
Malgré ce bilan on a perdu le Conseil général sur la seule image du leadership.
Le président du Conseil général sortant a voulu agir comme un poison mortel pour le PS et pour la gauche, mais nous sommes toujours debout, en tête à Marseille comme dans les Bouches-du-Rhône.
Si elle sait se rassembler, la gauche peut gagner.
Ensemble, nous avons la responsabilité de construire une alternative crédible pour Marseille et pour la Métropole.
Les socialistes entrent désormais dans une phase de reconstruction.
J’appelle toutes celles et tous ceux qui veulent refaire le PS à nous rejoindre.
Ils sont nombreux, je le sais, à attendre de nous d’autres comportements, d’autres méthodes. Nous y sommes prêts.