L’aide alimentaire aux plus démunis repose en partie sur les crédits alloués par l’Union européenne. Longtemps ce fut dans le cadre du programme européen d’aide aux plus démunis. Ce programme a été remis en cause par certains pays européens et le précédent gouvernement s’y était résigné. Grâce à l’intervention déterminée et conjointe du Président de la République, du gouvernement et de l’ensemble des partenaires associatifs, un Fonds européen d’aide aux plus démunis le remplace.
La France recevra 500 millions d’euros pour la période 2014-2020. Mon collègue Bernard Cazeneuve et moi-même sommes fiers d’avoir porté ce combat au niveau européen. Mais notre volonté ne s’arrête pas là : nous souhaitons aussi compenser l’effet de l’inflation et celui du nouvel assujettissement à la TVA des achats de denrées.
C’est pourquoi le gouvernement proposera au vote des députés, jeudi 12 décembre, un abondement exceptionnel du budget national dédié à l’aide alimentaire de 7,6 millions d’euros.
Ces crédits exceptionnels seront versés au programme 304 de la mission solidarité du budget de l’État et permettront ainsi de compenser à l’euro près le moins-disant européen et l’assujettissement à la TVA.
Marie-Arlette Carlotti a souligné « le rôle fondamental des associations œuvrant dans le domaine de l’aide alimentaire » rappelant « le soutien sans faille du gouvernement pour les accompagner dans la mise en œuvre des politiques de solidarités pour les plus démunis« .