Jean-Noël Guérini vient d’être mis en examen pour des motivations extrêmement graves. Etant très attachée à la présomption d’innocence, je considère que cette mise en examen ne vaut pas preuve de culpabilité. La justice doit suivre son cours dans la sérénité.
Je considère cependant que cet événement entache l’image du Parti socialiste comme celle du Conseil général des Bouches-du-Rhône, institution qu’il préside depuis plus de 10 ans.
Je m’adresse donc à lui pour lui demander non seulement de se mettre en retrait du Parti socialiste comme il vient de l’annoncer, mais également de démissionner de l’exécutif du Conseil général.
S’il ne démissionne pas, « la délégation temporaire » n’a aucun sens.
Engagé dans sa légitime défense, Jean-Noël Guerini ne pourra pas se consacrer entièrement à la gestion d’une institution telle que le Conseil général des Bouches-du-Rhône, dotée d’un budget de 2,4 milliards d’euros et de près de 2 millions d’habitants.
Comme élue et conseillère générale, je ne peux accepter que la collectivité, ses salariés et l’ensemble de ses élus puissent supporter un quelconque amalgame.
Nous élus du département, nous devons aux citoyens qui ont choisi une majorité de gauche au Conseil général des Bouches-du-Rhône, clarté, éthique et transparence.
Crise économique, chômage en hausse et pouvoir d’achat en chute libre, nos concitoyens attendent des responsables socialistes, à la fois des engagements, des réponses au quotidien et une vision d’avenir.
Nul doute que Jean-Noël Guérini saura prendre ses responsabilités, pour se défendre et protéger l’institution.