Chômage, corruption, libertés publiques bafouées, presse muselée, aujourd’hui le peuple tinisien, en particulier les jeunes, se révoltent. La répression est violente.
Je condamne la réponse disproportionnée des autorités tunisiennes qui est à l’origine des violences.
Le silence du Gouvernement français est coupable au moment où, chaque jour, les cadavres s’accumulent. On peut aimer et respecter ce pays et condamner un système répressif et autocratique.
Car depuis des années, le pouvoir musèle ses opposants et étouffe la démocratie utilisant la crainte des islamistes pour tout justifier.
Je soutiens le peuple tunisien dans leur demande de liberté et de démocratie. Je salue leur dignité et lance un appel aux autorités tunisiennes afin qu’elles cessent de tirer.