Il était temps! L’espace européen est un espace solidaire. La Grèce n’est pas seule au monde, elle fait partie de l’Europe et c’est tout naturellement que les pays de la zone euro auraient du se mobiliser pour la soutenir. C’est dommage que nous ayons perdu neuf mois pour nous y résoudre. Mais l’Allemagne s’est crispée. Il est vrai que 70% des Allemands y sont opposés, comment ne pas en tenir compte à la veille d’échéances électorales importantes pour assoir la majorité de la Chancellière?
En sauvant la Grèce nous sauvons l’Euro et l’Europe.
Et cet épisode grec doit permettre de montrer au monde que les européens ont un destin commun.
Un Etat européen de peut être en faillite, si les marchés attaquent un autre pays de la zone euro, nous devrons nous mobiliser avec plus de force.
Mais au-delà, il est tant d’imaginer des régles de régulation différentes autres que le carcan du Pacte de stabilité et son plafond de 3% de déficit. Les pays de la zone euro ont besoin d’une gouvernance économique.
C’est ainsi que « le chacun pour soi » budgétaire pourra laisser la place à une approche plus solidaire.