Alors que dans cette campagne présidentielle, la raison se perd, je souhaite que mes amis politiques soient plus prudents, moins tonitruants, et acceptent de regarder que quelque chose se passe dans les tréfonds de la société.
La CFDT, premier syndicat de France en est la marque.
L’électorat socialiste qui se tourne vers Emmanuel Macron en est la conséquence.
Si la primaire a fait croire aux « frondeurs » qu’ils avaient raison. Les sondages leurs montrent aujourd’hui que ce n’était pas tout-à-fait vrai.
Les Français ont besoin de la gauche.
C’est la gauche qui a toujours porté les grandes avancées sociales dans notre pays.
Une gauche responsable qui s’assume, qui réforme et protège les Français.
C’est cette gauche là que nous devons incarner à Marseille. Une gauche non sectaire, rassembleuse et ouverte sur la société.
J’ai écouté le discours d’Emmanuel Macron à Marseille. Il a posé le clivage fondamental que vit actuellement notre pays. Il s’agit de la manière dont on voit la France.
Une France petite, fermée, repliée sur les peurs, peur de l’autre. C’est la France de François Fillon et de Marine Le Pen.
Une France ouverte, européenne, tolérante et forte, celle que nous portons.
A cette approche, comme beaucoup de Marseillais, j’y suis sensible. Je partage cette vision de la République.
Filles et fils d’Italiens, de Maghrébins, d’Arméniens, de Grecs, de Comoriens,… tous Marseillais, tous Français.