Il aura fallu que le 2 février un grand quotidien national titre : «Écoles à Marseille, la honte de la République », avec un dossier de 6 pages en appui pour créer l’émoi au sein des responsables politiques. Quelques jours avant la presse locale avait fait le même constat… sans réaction.
Pourtant les parents d’élèves manifestent leur crainte pour leurs enfants depuis de long mois. Certes les élus socialistes en ont fait écho au sein du Conseil municipal, sans être entendus.
Désormais la polémique est devenue nationale. Dans une lettre adressée au préfet des Bouches-du-Rhône, les Ministres de la Ville et de l’Education Nationale lui demandent « d’évaluer les conditions de fonctionnement du service public d’éducation dans les écoles».
L’abcès est enfin crevé et il nous appartient à tous, élus, parents d’élèves, enseignants de ne pas relâcher la pression.
L’école Eugène Cas abandonnée