Le Grand Conseil de La Mutualité (GCM) qui soigne chaque année 200000 patients dans près de 40 centres médicaux répartis dans les Bouches du Rhône traverse depuis quelques années une grave crise économique.
Ici, à Marseille, dans notre département, le Grand Conseil de la Mutualité joue un rôle clef, pour une santé de proximité et contre les déserts médicaux.
C’est pourquoi je me réjouis de constater qu’à l’occasion de son passage devant le tribunal d’instance pour défendre une modification de son plan d’apurement du passif, l’Etat en la personne de ses Ministres de la Santé et de l’Economie a décidé de débloquer une aide exceptionnelle de 1,5 million d’Euros au profit du Grand Conseil. L’Etat envoie également un signe fort en s’engageant à renoncer à 50% de ses dettes sociales et fiscales, à condition que les créanciers privés en fassent de même. Cet abandon d’une partie des dettes sociales et fiscales, en cours de négociation, semble en bonne voie.
Ces mesures d’urgence sont un bouffée d’oxygène pour le GCM et je ne doute pas qu’à partir du mois de janvier 2016 d’autres mesures plus pérennes seront trouvées pour maintenir la structure, sa vocation sociale et son engagement quotidien auprès des populations qui en ont le plus besoin.