Camarade,
Le guerinisme, c’est fini !
Il va s’éteindre petit à petit au fil des semaines lorsque tous ceux qui le servaient vont mesurer l’étendu de son échec et qu’ils n’y trouveront plus avantage. Et il était temps, son poison mortel, distillé d’élection en élection aurait fini par nous tuer.
Jean-Noël GUERINI porte seul la responsabilité de la perte du Conseil général par la gauche.
Sans son arme fatale, l’institution départementale, que pèsera « la Force du 13″, une association de circonstance créée pour défendre les intérêts d’un seul homme et de quelques rares proches. Il n’avait qu’un seul but, ce parti de pacotille, détruire le PS.
Ne faisons pas survivre GUERINI à travers son fantôme uniquement pour prolonger nos querelles et nos rancœurs. Elles pèsent peu au regard de la responsabilité que nous avons.
Nous sommes les Socialistes.
Nous portons une histoire, celle du mouvement ouvrier, de la Résistance. Nous avons mené des combats des plus beaux aux plus tristes.
Je propose que nous en soyons à nouveau fiers.
Aujourd’hui, nous devons n’avoir qu’une idée en tête : refaire le Parti socialiste et rassembler la gauche.
Notre rassemblement ne pourra pas se réaliser sans la nécessaire clarification pour tous ceux qui n’ont jamais su dire Non à Jean-Noël Guérini, et qui ont accompagné la « force du 13 ». Il ne se fera pas au détriment des camarades qui n’ont jamais renié « le poing et la rose ». Si ces conditions sont remplies, je prône la réconciliation.
C’est l’état d’esprit dans lequel j’aborde le prochain congrès.
Un congrès qui doit être maîtrisé et exigeant à la fois.
Maîtrisé car nous sommes au pouvoir et que ce sont les nôtres qui travaillent au redressement du pays.
Exigeant sur le fond, en ayant un discours de vérité vis-à-vis de nos concitoyens. Nous devons les entendre et leur montrer que nous sommes toujours à leurs côtés.
Exigeant sur la méthode de fonctionnement. Plus de démocratie, plus de débats dans une fédération qui deviendrait la maison de Tous. Promouvons autour du 1er fédéral une équipe renouvelée, portons une image d’ouverture, bref montrons que nous voulons changer.
Si nous réussissions notre congrès dans les Bouches-du-Rhône le signal sera donné.
Nos brouilles personnelles ne valent rien au regard de l’avenir de notre parti.
Notre Parti, c’est notre force, pour beaucoup d’entre nous le combat d’une vie contre les injustices et les discriminations.
Je vous propose un nouveau défi, rebâtir le Parti socialiste des Bouches-du-Rhône, le faire tous ensemble.
Et retrouver la fraternité.