Le nord du Nigéria vit aujourd’hui dans la terreur et l’obscurantisme, constamment menacé par le groupe terroriste Boko Haram. Qui en sont les premières victimes ? Les femmes et les filles. Il y a quelques semaines, Boko Haram a kidnappé des centaines de filles et de jeunes femmes, pensionnaires d’une école dans le nord du Nigéria pour les marier de force et en faire des esclaves sexuels. Il ne suffit plus aux terroristes d’attaquer les écoles et les lieux de culte, ils s’en prennent directement aux futures forces vives du pays. Ils tuaient, ils saccageaient, Boko Haram kidnappe désormais la fine fleur du Nigéria.
L’éducation des filles est un pilier de l’égalité entre les femmes et les hommes, mais aussi du développement économique et social, de la prospérité des nations. L’éducation, c’est le progrès. L’éducation des filles, c’est le progrès dans l’égalité. C’est un droit inaliénable pour toutes les jeunes femmes dans le monde. C’est un devoir pour les femmes les plus privilégiées de défendre et de se mobiliser pour l’éducation des filles, en France, en Europe et dans le monde.
Des experts du renseignement français, envoyés par le Président de la République sont déjà sur place. Ils ont rejoint les équipes britannique et américaine pour assister le gouvernement nigérian dans la recherche des jeunes filles enlevées. Je soutiens pleinement cette initiative. Mais Boko Haram doit savoir que le monde, de Paris à New-York, de La Mecque à Rome, de Michelle Obama à Malala Yousafzaï, se mobilise pour dire non à l’obscurantisme, à la violence aveugle et à la misogynie la plus rétrograde.
« Ramenez-nous les filles » ! « Bring back our girls » ! Ce mot d’ordre fédère aujourd’hui de nombreux citoyens dans le monde. Alors je lance aujourd’hui un appel à toutes les Marseillaises : mobilisons-nous pour ces jeunes femmes et ces filles victimes de la violence et de l’obscurantisme ! A toutes les Marseillaises : aux militantes, aux citoyennes, à toutes les femmes de notre ville ! C’est à notre tour de se mobiliser pour ces jeunes nigérianes, qui doivent revenir, étudier et construire le Nigéria et l’Afrique du XXIème siècle.
J’ai signé la pétition #BringBackOurGirls et appelle toutes et tous à la signer. Marseillaises, avec moi : « Bring back our girls », ramenez les nous !