C’est la rentrée des classes, mais aussi celle des parlementaires. Voici ce qui attend les députés socialistes à l’Assemblée Nationale dans les prochains mois et les prochaines semaines. Les chantiers du changement continuent.
Téléchargez le rapport du groupe socialiste Réussir la nouvelle étape.
Billets libellés parti socialiste
Rentrée 2014 : un plan de travail dense à l’Assemblée Nationale
Municipales 2014 : déclaration de Marie-Arlette Carlotti à Marseille
Ce soir, nous venons de subir une grave défaite. Pour la cinquième fois consécutive le Parti Socialiste vient de perdre les élections municipales à Marseille.
Je pense d’abord à l’immense déception et au désarroi de toutes celles et de tous ceux
qui voulaient que l’espoir et le renouveau porté par la Gauche l’emportent à Marseille.
Je mesure aussi l’inquiétude des Marseillaises et des Marseillais face aux défis d’une Ville qui reste à relever.
Je pense bien sur à Patrick Mennucci, qui a mené un combat courageux et difficile. Je pense à lui et au poids qu’il doit porter sur ses épaules,
Je pense aussi à ces dizaines de Marseillais qui n’ont pas donné leur voix à la Gauche parce qu’ils n’ont pas vu ou pas cru que nous portions un changement crédible pour Marseille.
Et je suis atterrée de constater que ce soir c’est à Marseille que le Front National gagne la plus grande commune de France, dans les quartiers populaires des 13ème et 14ème arrondissements de Marseille.
Maintenant, c’est en toutes responsabilités que nous devons faire le bilan et expliquer cet échec.
Certes à Marseille, comme dans le reste de la France, les électeurs ont voulu exprimer leurs inquiétudes, et leur impatience. Ils veulent des solutions rapides aux difficultés qu’ils vivent au quotidien.
Désormais un ressaisissement est absolument nécessaire.
Mais ce constat ne suffit pas à expliquer nos propres échecs ici à Marseille et ne doit pas nous dédouaner de notre propre responsabilité.
Le processus des Primaires s’est avéré destructeur
Dès le départ, j’ai exprimé mon désaccord avec un tel processus à Marseille.
J’ai accepté cette règle qui a été imposée par Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti Socialiste.
Je n’ai évidemment pas changé d’avis sur ce sujet.
Comme je le pensais, la primaire, a créé plus de divisions que de rassemblement, et notre candidat n’a pas gagné la légitimité nécessaire pour incarner et porter notre campagne sur l’ensemble de la Ville.
Face à Jean-Noël Guérini, le Parti socialiste n’a jamais pris ses responsabilités.
J’ai été la première à demander l’exclusion de Jean-Noël Guérini du Parti Socialiste pour l’ensemble de son œuvre.
En présentant des listes contre nous dans tous les secteurs, il a prouvé sa capacité de nuisance.
En s’alliant avec la Droite, il a montré au grand jour sa totale absence de moralité.
Le Parti socialiste doit maintenant prendre ses responsabilités. Jusqu’ à présent, il ne l’a pas fait.
Une nouvelle période doit s’ouvrir à gauche
La victoire et le retour de l’espoir sont à ce prix.
Notre Parti ne s’est pas renouvelé : c’est une des causes de notre échec.
Il doit pourtant changer de méthode, changer de pratiques et ouvrir la voix à de nouvelles générations. Pour refonder notre mouvement sur des bases saines, je demande la dissolution de l’appareil du Parti Socialiste à Marseille.
Il y a dans le Parti Socialiste et en dehors du Parti Socialiste beaucoup de gens qui veulent porter cette rénovation. J’y prendrai toute ma part.
Pour Marseille, je souhaite à Jean-Claude Gaudin et à son équipe, bonne chance.
Mais les difficultés des Marseillais demeurent.
Voilà pourquoi, nous avons le devoir de construire, au sein du Conseil Municipal, une opposition crédible, forte, qui sache être soudée, dépasser les querelles intestines et défendre les Marseillaises et les Marseillais.
Tel est le combat que je compte mener.
Déclaration de Marie-Arlette CARLOTTI,
Marseille, dimanche 30 mars 2014
Décès de Pierre Mauroy : réaction de Marie-Arlette Carlotti
C’est avec une grande tristesse que Marie-Arlette Carlotti apprend le décès de Pierre Mauroy.
Marie-Arlette Carlotti était Secrétaire nationale en charge des droits de l’Homme lorsque Pierre Mauroy était Premier Secrétaire du Parti Socialiste.
Pierre Mauroy a marqué de sa générosité et de sa fraternité l’ensemble de la classe politique. Il a occupé les plus hautes fonctions de l’Etat mais a toujours agi avec beaucoup d’égards pour les personnes qui croisaient sa route.
Marie-Arlette Carlotti fait part de son profond respect pour un homme qui a consacré sa vie à défendre les intérêts des Français laborieux.
Il était un grand humaniste et un grand homme. Il manquera à la France.
Disparition d une grande figure de la gauche et d un homme fraternel Pierre Mauroy va nous manquer
Disparition d une grande figure de la gauche et d un homme fraternel Pierre Mauroy va nous manquer
— M-A Carlotti (@MACarlotti) 7 juin 2013
Lancement de l’association « Marseille et moi »
En ce début d’année 2013, j’ai tenu à m’engager auprès de l’association « Marseille et moi ».
Notre ville doit pouvoir se relever. Marseille n’est pas qu’une ville à la dérive. Marseille c’est surtout une ville au potentiel insoupçonné. A la fois jeune et rebelle, Marseille ne manque pas d’atouts. Si nous avons la ferme volonté de mobiliser toutes ses richesses, nous pourrons faire de Marseille la capitale de la méditerranée.
Je suis convaincue que cela ne se fera pas sans vous. Nous devons rassembler l’ensemble de la société civile marseillaise. Citoyens engagés, créateurs, artistes, entrepreneurs, fonctionnaires, professionnels de la santé ou responsables associatifs : chacun doit pouvoir apporter sa pierre à l’édifice.
Sur le Vieux Port, samedi 12 janvier au soir pour le lancement de Marseille Provence Capitale Européenne de la Culture, les marseillaises et les marseillais ont montré que rassemblés, ils étaient capables de beaucoup. Ils ont montré que peu importe d’où l’on vient à Marseille, l’important c’est d’être marseillais. En un mot, aimer sa ville et la respecter. Ce seul et même sentiment d’appartenance suffit à rassembler toutes les générations de marseillais.
« Marseille et moi » est l’outil de travail qui doit permettre de nous rassembler autour de la construction d’un projet pour notre ville.
« Marseille et moi » est la rencontre d’experts et de citoyens, tous animés par l’envie de faire vivre Marseille et de s’épanouir au sein d’un cadre de vie propice à tous les marseillais.
« Marseille et moi » a vocation à rassembler tous les acteurs de la société civile, du monde associatif et culturel, toutes les femmes et tous les hommes qui veulent s’engager.
« Marseille et moi » a pour ambition de faire vivre le débat démocratique, sur tous les grands dossiers municipaux.
Cette année 2013 doit-nous permettre de sortir des propositions pour le devenir de notre ville. C’est la responsabilité de « Marseille et moi », c’est notre responsabilité, c’est la responsabilité des marseillaises et des marseillais.
Congrès 2012 du PS : lettre aux militants socialistes des Bouches-du-Rhône
Chers Camarades,
En nous accordant leur confiance au printemps dernier, les Français nous obligent à un devoir impératif : Réussir le changement.
La tâche est immense d’autant plus que le contexte est difficile : crise financière, économique et sociale. A cela s’ajoute une crise démocratique et une crise du pacte républicain creusées par les communautarismes, la mise en cause de la laïcité et de l’école.
Cela nous oblige à engager des changements profonds dans notre pays mais aussi dans notre parti car nous avons la responsabilité de répondre à tous ces défis. Réussir le changement, préparer les idées et les équipes de demain, mobiliser la société, redonner confiance en la politique : telle doit être notre feuille de route.
Nous sommes persuadés que le Parti Socialiste a un rôle déterminant dans notre réussite de demain.
Les jeudi 11 et 18 octobre prochains, il nous faudra être à la hauteur des attentes et montrer notre unité, notre capacité à nous mobiliser et notre volonté de rénovation.
En effet, c’est notre unité qui a permis notre victoire en 2012 ; elle permettra également notre réussite demain. Nous ne devons pas perdre de vue que l’unité est le meilleur visage à montrer aux Français. C’est donc un Parti Socialiste uni dont nous avons besoin et qui doit être le trait d’union entre le gouvernement et les citoyens. C’est la mobilisation de chacun qui nous permettra d’accompagner le changement, l’expliquer, le défendre et ainsi l’inscrire dans la durée. Il nous faudra également mener la bataille culturelle face à une droite qui court après l’extrême droite.
Nous devrons aussi continuer le nécessaire travail de rénovation de notre parti au niveau national et l’entamer enfin au niveau local. Le formidable travail accompli par chacun lors des primaires devra être accentué et de nombreux défis nous attendent encore pour que nos élus notamment soient encore plus représentatifs de notre société. Le non-cumul des mandats est une exigence républicaine et ne doit plus être une question taboue où certains se retranchent derrière telle ou telle modalité pratique. La question de la parité ou encore du renouvellement générationnel doit être abordée de manière pragmatique en en faisant une réalité plutôt qu’une démonstration symbolique.
En adoptant une nouvelle orientation politique et en élisant un nouveau premier secrétaire, c’est votre participation massive qui installera une majorité à la tête de notre parti. Cette majorité, nous voulons la construire autour de la motion 1, autour du Président de la République, François Hollande et du Premier Ministre. La motion 1 « Mobiliser les Français pour réussir le changement » conduite par Harlem Désir, notre candidat au poste de premier secrétaire national, prend en compte l’ensemble de ces problématiques. Et Harlem Désir, fruit d’une part de notre histoire commune, celle de l’antiracisme et des mouvements de jeunesses, a toute notre confiance pour, avec l’ensemble des socialistes, accompagner la dynamique du changement mais aussi faire de notre parti une force de propositions pour répondre aux attentes de la société.
Pour réussir le changement, votez le 11 octobre pour la motion 1 et le 18 pour Harlem Désir, 1er secrétaire du parti socialiste.
Marie-Arlette Carlotti et Patrick Mennucci
Marseille : le Gouvernement cherche à enfin rétablir l’ordre républicain
Alors que pour la première fois dans l’histoire de la Vème République, un Gouvernement va enfin s’intéresser à la deuxième ville de France en provoquant jeudi une réunion interministérielle, son Maire, Jean-Claude Gaudin, s’enferme dans des polémiques stériles et politiciennes.
Plus de 17 ans après son élection à la Mairie de Marseille, Jean-Claude Gaudin semble ne plus comprendre sa ville et la réalité quotidienne de ses habitants. C’est par le petit bout de la lorgnette que le Maire regarde les problèmes des Marseillais.
Cette polémique sur les zones de sécurité prioritaires n’est que le reflet de réflexes anciens et dépassés. Plutôt que de chercher à freiner l’action du Gouvernement, Jean-Claude Gaudin devrait rendre des comptes aux Marseillais sur ses 17 ans d’aveuglement, et sur le bilan de 10 ans de politiques sécuritaires inefficaces de l’UMP. L’attitude du Maire met en lumière la vacuité de son propre bilan et n’est pas à la hauteur des enjeux.
De son côté, le Gouvernement a su prendre en compte l’urgence de la situation. Sur les 15 zones de sécurité prioritaires en France, 5 zones regroupant 350.000 habitants concernent Marseille. En ciblant des zones de non-droit qui échappaient jusqu’alors à tout contrôle, le Gouvernement cherche à enfin rétablir l’ordre républicain. Au-delà de ces 5 zones, c’est l’ensemble du territoire de la ville de Marseille qui va désormais bénéficier d’une attention particulière et d’une réorganisation des services de police et gendarmerie.
Interview de Marie-Arlette Carlotti par Daniel Schick
L’interview par Daniel Schick de Marie-Arlette Carlotti. Réécoutez l’émission diffusée mardi 31 juillet 2012 à 7h50 sur Europe 1.
Décès d’Olivier Ferrand
Je viens d’apprendre le décès inattendu d’Olivier Ferrand. Je suis bouleversée par cette nouvelle si brutale.
La gauche vient de perdre une personnalité, une homme initiateur de nouvelles d’idées.
Elus ensemble lors des dernières élections législatives dans les Bouches-du-Rhône, j’ai eu l’occasion de voir le profond désir de changement qu’il avait chevillé au corps. Il était aussi un acteur de la rénovation du PS dans notre département.
J’ai une pensée émue pour sa femme, sa fille et ses proches.
Merci !
Le 17 juin, vous avez confirmé votre volonté de changement en m’accordant 51,8% de vos suffrages.
Je veux vous exprimer ma reconnaissance pour cette victoire.
Je remercie toutes celles et ceux qui, tout au long de cette campagne, se sont mobilisés pour aller à la rencontre des Marseillaises et des Marseillais afin de les convaincre qu’il était temps de donner une autre image de notre ville et promouvoir de nouvelles pratiques politiques.
Avec ce vote, vous avez souhaité renouveler votre confiance à François Hollande et lui permettre d’avoir une majorité pour l’action.
D’ores et déjà, le gouvernement – paritaire et à l’image de la société – qu’il a demandé de former au Premier Ministre Jean Marc Ayrault et auquel j’ai l’honneur d’appartenir a commencé à mettre en œuvre les engagements qui ont été pris devant les Françaises et les Français.
Au gouvernement comme à Marseille, j’aurai à cœur de ne pas décevoir les espoirs et les attentes que vous avez placé dans ma candidature.
Ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, je travaillerai pour combattre toutes les formes de précarité, améliorer le quotidien des personnes handicapées, garantir leurs droits et lutter contre les discriminations dont elles sont encore trop victimes.
Mais je resterai aussi, à vos côtés, à Marseille pour porter vos préoccupations au plus haut niveau de l’ Etat et pour poursuivre la rénovation que vous avez souhaité impulser dans notre ville en votant pour moi.
Première ministre marseillaise dans un gouvernement de gauche depuis Gaston Defferre, je compte bien faire entendre votre voix !
Merci encore à toutes et tous !
Sincèrement,
Marie Arlette Carlotti