Quels points communs entre quelques naufrageurs antiques qui abusent de la confiance des navires en détresse échoués sur les récifs de nos calanques et la ville de Marseille aujourd’hui ?
Les naufrageurs sont toujours là.
Réels, supposés, fantasmés.
Les naufrageurs ont fait prendre 30 ans de retard à la Cité phocéenne.
Les naufragés sont là aussi échoués sur des rochers stériles. Des appartements insalubres de la rue d’Aubagne, des taudis dispersés dans la ville, aux grands ensembles délabrés des quartiers Nord, la pauvreté concentrée à l’extrême nourrit les naufrageurs. Elle mène nos jeunes à la délinquance et désagrège une société jusque là solidaire et intégratrice.
Loin du tumulte électoral, j’ai décidé de partager ma vision de Marseille au moment où une page se tourne, une fin de règne arrive.
Ce livre s’adresse à toutes les Marseillaises et tous les Marseillais qui souhaitent se projeter à 20 ans, dans un siècle où les naufrageurs auront disparus. Alors Marseille rayonnera par sa qualité de vie, son attractivité et illuminera la Méditerranée de son dynamisme économique et culturel.
Nous sommes fiers d’être marseillais, une ville unique fondée par des grecs, métissée par nature depuis 25 siècles. Elle ne demande qu’à se sublimer.
« Les naufrageurs » de Marie-Arlette Carlotti.
Parution Janvier 2020.